De Sanguinet à Mios, début du contournement d'Arcachon

Après une route un peu longue et monotone, nous nous posons au bord de Sanguinet, dans un terrain laissé à l’abandon, près d’une maison inhabitée, mais un voisin, un peu alcoolisé, nous répète en boucle que c’est privé mais qu’il ne posera pas de pb…il nous laisse finalement tranquille. Nous allons assister au coucher du soleil sur le bel étang de Sanguinet, mais la nuit sera quand même compliquée, nous pensions être sur une petite route mais c’est une voie d’accès à une usine et le flot de voiture est ininterrompu depuis 6 h du matin…

Le lendemain, une mauvaise nouvelle nous attend, un ami très cher est décédé des suites d’une longue maladie. L’étape est longue, la route monotone, le temps gris et maussade, Stéphane à de nouveau très mal au dos, le moral est au plus bas.

Mais la gentillesse des gens que nous croisons est immense, et au village de Bilos, Céline la gérante du camping nous accueille avec beaucoup d’enthousiasme et nous offre la nuitée et une belle pâture pour nos chevaux.  Des habitants viennent à notre rencontre, les échanges sont riches et chaleureux, que du bonheur !

Après une belle nuit paisible, nous repartons sous le soleil dans la forêt et ses belles maisons, pour Mios, 12 km d’étape que nous ferons en une fois, faute de trouver un coin de pause à midi. Dès notre arrivée, la directrice d’une école alternative s’enthousiasme pour notre projet, nous posons la roulotte devant l’école et les chevaux profitent du parc pour l’après midi et la nuit qui tombe.